L’at­taque du plas­tique

Le marché de l’em­bal­lage pèse 23 milliards en France. C’est le 8è secteur indus­triel avec 115000 sala­riés.

sous l’angle des quan­ti­tés, les embal­lages consom­més par les ménages repré­sentent 71kg de déchets (5.6 millions de tonnes en 2012 pour Ecoem­bal­lages). Ces chiffres peuvent être compa­rés à l’en­semble des embal­lages produits en France : 12.5 millions de tonnes, (-2.5 expor­tées, +0.5 impor­tées).

La part impor­tante que pèsent ces déchets dans nos poubelles est traver­sées par plusieurs tendances :

  • une tendance à la baisse régu­lière : « dimi­nu­tion de 2,1 % entre 2009 et 2012, soit 134 000 tonnes en moins, alors que pendant la même période la popu­la­tion augmen­tait de 1,5 % » (ecoem­bal­lages). Cette tendance est en partie liée à l’éco-concep­tion, dont la produc­tion de verre (bouteilles moins lourdes)
  • un trans­fert du verre vers le plas­tique : De 18 % en 1997, la part du plas­tique repré­sen­tait en 2012 24 % du tonnage des embal­lages ména­gers.
  • La consom­ma­tion alimen­taire « hors domi­cile » exporte les déchets qui sortent du secteur « déchets ména­gers » pour aller vers les déchets profes­sion­nels, y compris en restau­ra­tion rapide.

Les déchets plas­tiques, par leur résis­tance et pour certains, leur absence de recy­cla­bi­lité, font l’objet de nombreuses atten­tions. Le mouve­ment Plas­tic attack vise à sensi­bi­li­ser au surem­bal­lage.

En débal­lant sur place leurs achats, ces ache­teurs ont démon­tré le volume consi­dé­rable de déchets plas­tiques généré par leurs courses. L’opé­ra­tion se réédite en France selon le Monde (2/6/18) : « Samedi 2 juin, plusieurs enseignes de grande distri­bu­tion de Paris, Hyères, Le Mans, Lille, Nouméa, Montaigu, Quim­per, Stras­bourg ou Toulouse seront le théâtre d’une série de « Plas­tic attacks » »

Un gros effort est attendu de la part des fabri­cants et distri­bu­teurs (carre­four France a déjà fait des annonces en ce sens). Quelques exemples absurdes recen­sés dans cet article.

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